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En ce 8 mars, Ganshoren Dames Basket vous propose de découvrir pourquoi notre club a choisi il y a 25 ans d'être exclusivement féminin.

A travers le témoignage du premier président et d'une de nos joueuses, vous verrez en quoi cette spécificité est importante pour l'accès des filles et des femmes au basket et en quoi ce choix participe à la promotion des droits des femmes.

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Journée internationale des Droits des Femmes : le sport sans sexisme !

 

Ce 8 mars, c’est la Journée internationale des Droits des Femmes. Pas besoin de se précipiter chez le fleuriste, ce n’est pas la fête des femmes, non, mais une journée dont l’objectif est de braquer les projecteurs sur la lutte pour les droits des femmes et la réduction des inégalités entre les hommes et les femmes. Avec Panathlon Wallonie-Bruxelles qui travaille à la défense et à la promotion du Fair-Play dans le Sport, Ganshoren Dames Basket se positionne pour l’égalité des genres dans le sport. En tant que club sportif féminin, on est fier de prendre activement part à la promotion du droit des filles et des femmes à exercer leur sport dans les mêmes conditions que leurs homologues masculins.

Un club pour filles ?

En quoi être réservé aux filles constitue-t-il un atout ? Un retour en arrière dans l’histoire de notre club va vous éclairer.

Patrick Buggenhout, premier Président de GDB se souvient…

Au début des années 90, il est professeur d’éducation physique à l’école Notre Dame de la Sagesse à Ganshoren et il organise des ateliers parascolaires en basket : « Les filles qui jouaient avaient un bon niveau. Alors, je suis allé frapper à la porte de Ganshoren hommes et je leur ai proposé de monter une équipe féminine dont je serais le coach. Ils ont accepté.

En 1993, on a aligné notre première équipe en championnat dans le club garçons ». Un second puis un troisième groupe sont rapidement créés. « Mais on était les parents pauvres du Club. Les meilleurs entraîneurs, les financements, les équipements… Tout était toujours pour les garçons ». Il propose alors à plusieurs parents de joueuses de créer une entité femmes. « Après quelques années passées avec un comité indépendant de la section hommes, nous sommes passés en ASBL », poursuit Patrick, « on avait notre numéro matricule propre et on a grimpé jusqu’en Régionale 1 et 2 ».

C’était en 1996. Ganshoren Dames était né.

Sans cette scission, l’ascension aurait probablement été plus longue voire impossible…

Parmi les premières joueuses à avoir participé à l’aventure, notre joueuse R1 et coach U14-u15, Emilie Vermylen est un « pur produit de cette aventure » selon Patrick Buggenhout. Elle a des souvenirs très précis de l’époque : « j’avais une dizaine d’années, on a changé de nom et un concours a même été organisé pour dessiner le logo… Le castor, c’était la création d’une des joueuses ! C’était très important pour nous de revendiquer notre propre identité même s’il y avait beaucoup de liens entre filles et garçons ».

Allez les filles !

Pour Emilie, le plus bel argument de GDB, c’est d’être un club exclusivement féminin. C’est ce qui explique sa réussite. Mais quelle différence avec un club mixte incluant des équipes féminines ? « Là, je vais prendre ma casquette AWBB », dit Emilie, « il y a quelques années, on s’est demandé pourquoi le nombre de filles pratiquant le basket était si bas. En fait, elles commençaient trop tard, vers 13 ou 14 ans, pour être sûres de jouer avec des coéquipières féminines et non avec des garçons dont la conception et la construction de jeu sont trop différentes. En basket dames, pas de show individuel, pas de dunks mais une construction de jeu collectif… Ce n’est pas le même sport !». A Ganshoren les filles, dès leur plus jeune âge, ont la garantie de jouer avec d’autres filles ; même si elles jouent aussi contre des garçons. L’AWBB est donc consciente de la nécessité d’être attentive aux spécificités du basket féminin. Plusieurs projets sont dans le pipe « notamment l’intégration dans la formation des entraineurs de plusieurs heures sur les spécificités du basket féminin ou une recommandation faite aux clubs de ne pas cantonner les entraineuses femmes aux groupes de petits ».

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Même si, comme le relève Patrick Buggenhout, l’accent est mis sur le sport féminin depuis 5 ou 6 ans, la sous -représentation des femmes dans le basket, et a fortiori dans son élite, reste prégnante. Ganshoren Dames Basket est à ce jour le seul club exclusivement féminin à Bruxelles. La Wallonie en compte quelques-uns mais ils sont rares (Spirou Ladies, Liège Panthers, par exemple). Nous, GDB, continuerons à nous investir pour offrir une égalité des chances dans le monde sportif et plus largement dans la société civile.

Pour approfondir le sujet, nous vous invitons à lire les réflexions de Panathlon auquel notre club s’est récemment affilié.

Nouvelle saison en perspective. Vive le basket

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